Vaste question !
La cellulite est une véritable « maladie » qui est maintenant décrite comme une maladie inflammatoire chronique de l’hypoderme superficiel, indépendante du poids.
En effet la connaissance du métabolisme des cellules graisseuses (adipocytes) fait des progrès de jour en jour et les chercheurs se rendent compte que cette cellule est extrêmement complexe et a un rôle majeur dans le contrôle de l’inflammation tissulaire.
Chez la femme jeune il s’agit essentiellement d’un dysfonctionnement de l’unité vasculo-adipocytaire qui évolue en deux stades, tout d’abord une phase oedémateuse, réellement inflammatoire, douloureuse à la palpation et au pincement qui justifie des traitements par mésothérapie à visée essentiellement anti-oedémateuse.
L’évolution naturelle de cette phase se fait vers la mise en place d’une fibrose qui compartimente les adipocytes dans des logettes avec évolution vers la caractéristique peau d’orange.
Cette phase sera traitée toujours par mésothérapie avec des produits défibrosants.
Il faut distinguer la cellulite post ménopausique liée à une modification du tissu conjonctif par privation hormonale, on constate un amincissement du derme et un raccourcissement des cloisons de tissu sous-cutané : cette pathologie est la conséquence de la maladie inflammatoire initiale et les traitements mésothérapiques viseront essentiellement à diminuer le vieillissement cutané superficiel.
Il faut donc distinguer la cellulite des amas graisseux de l’hypoderme profond (par exemple culotte de cheval)qui ne correspond pas à la définition de la cellulite et qui n’est pas accessible au traitement par mésothérapie, il relève d’un traitement chirurgical par liposuccion mais bien évidemment il doit être le plus souvent associé à un traitement de surface réparateur.
Un régime sera systématiquement programmé ainsi que des exercices musculaires avant d’entamer cette prise en charge.