Il s’agit d’une des demandes les plus fréquentes en médecine esthétique car le vieillissement de cette zone est souvent rapide et ceci d’autant plus que le patient fume ou s’expose au soleil.
Les signes de vieillissement : la lèvre rouge s’affine, se ride, s’affaisse au niveau des commissures avec apparition des plis d’amertume, la lèvre blanche présente des ridules puis des rides qui peuvent être profondes et dont la prise en charge s’associe pleinement à celle de la lèvre rouge.
Le traitement associe l’augmentation du volume des lèvres qui se fait au mieux par injections notamment sous muqueuse postérieure afin de faire rebondir la lèvre rouge tout en conservant l’avancée de la lèvre supérieure sur la lèvre inférieure et le respect d’un volume supérieur de la lèvre inférieure par rapport à la lèvre supérieure selon les critères bien connus de la beauté.
Le traitement par acide hyaluronique permet ainsi d’augmenter le volume mais aussi d’ourler les lèvres, de lisser les ridules de la lèvre rouge et de la lèvre blanche et ceci dans un second temps par rapport au traitement de fond. Il est possible d’utiliser le peeling pour améliorer la qualité de la peau péri buccale ainsi que la protéine botulique pour relâcher les contractures de la lèvre supérieure, des commissures.
Toutes les patientes, lorsque l’on propose un traitement avec augmentation du volume des lèvres ont, dans un premier temps, une réaction négative en évoquant la bouche d’actrices bien connues ou de certaines de leurs amies qui ont subi des traitements exagérés avec des bouches dites « en bec de canard ». Il est important d’établir un dialogue avec le médecin pour établir une relation de confiance et proposer un traitement bien compris et adapté au désir de la patiente, tout en sachant que les produits actuels contiennent des anesthésiants, ce qui facilite l’injection, mais paralyse partiellement la bouche et rend les premières heures un peu « inquiétantes » quant au résultat final et ceci d’autant plus que les produits sont plus ou moins hydrophiles (attirent l’eau des tissus), avec un œdème qui peut persister pendant un à trois jours : il faut mieux retarder le traitement si la patiente a des impératifs dans les trois jours suivants.
La réduction de lèvres hypertrophiées qu’elles soient d’origine ethnique ou liées à l’injection de produits non résorbables est tout à fait possible par voie chirurgicale, il est bien certain que le meilleur traitement doit être préventif tout en respectant le désir de la patiente et en augmentant de façon tout à fait progressive et harmonieuse le volume des lèvres jusqu’à l’obtention d’un résultat qui satisfait aussi bien la patiente que le thérapeute.