Un article récent de F.ROMANELLl et Coll.(JOURNAL DE MEDECINE ESTHETIQUE
ET DE CHIRURGIE DERMATOLOGIQUE n°156 décembre 2012, 237-243) fait le
point sur l’utilisation de la DHEA dans le traitement du vieillissement.
On rappelle que la DHEA est une hormone sécrétée par les glandes surrénales,
transportée par le plasma et transformée en hormone androgénique et
oestrogénique.
Au cours de la vie la production de cette hormone diminue, notamment après
60 ans chez l’homme et 50 ans chez la femme.
Ses effets biologiques se notent essentiellement sur la répartition des graisses,
la force musculaire, le métabolisme osseux, lipidique et ses conséquences sur
|’appareil cardiovasculaire, sur la fonction mémorielle, sur le système
immunitaire et sur la sexualité.
Ainsi, à la suite des travaux du Professeur BEAULIEU, on a considéré celle-ci
comme l’hormone de la jeunesse.
Cependant aujourd’hui, en concluant leur article, les auteurs rapportent que
«/e rôle de la DHEA et son dérívé sulfate n’apparait pas aujourd’hui très
clairement », ils concluent que les sujets ont une sensibilité variable à
l’administration de cette hormone et qu’identifier ceux pour lesquels le
traitement est justifié n’est pas facile, il serait particulièrement intéressant de
|’administrer aux sujets présentant des troubles psychiques post-
ménauposiques ou andropausiques à type de modification de l’humeur, de
troubles de la libido et après un dosage de taux plasmatique.
Cependant, il est à noter que l’administration de doses physiologiques de DHEA
n’a pas d’effet secondaire inquiétant.